Nouveau départ
Si tu es ici c’est que mon univers t’a interpelé.
Aujourd’hui est un grand jour car je saute le pas pour me lancer vers mon rêve : transmettre ce que j’ai appris en terme de communication, d’expression et de relation au milieu équestre et aux cavaliers.
Jusqu’ici je n’assumais pas du tout le fait de vouloir travailler avec les chevaux. Enfin si je l’assumais mais je me trouvais sans cesse des excuses : j’ai pas de diplômes dans cette filière patatipata.
Des diplômes j’en ai tellement passés ces dernières années et finalement je me rends compte que ce qui me plaît le plus c’est la branche dans laquelle je suis née, dans laquelle j’ai toujours baignée. Le milieu du cheval. Les chevaux ont bercé mon enfance et je me sens à la maison n’importe où quand je suis avec eux. Ils me permettent de me sentir vivante et en joie (ce qui n’est pas toujours le cas ahaha). J’aime être avec eux, les regarder, sentir leur odeur, le contact de leurs poils sous mes doigts, avoir du noir sous les ongles à cause de la poussière…
Et pourtant les années ont passé et l’équitation a remplacé la relation, la productivité a remplacé la qualité, le faire a remplacé l’être. Et c’est pour ça qu’en 2017 je quitte tout et pars à l’autre bout du monde. Tiraillée entre un métier que je n’aime pas et mon cheval que je dois monter tous les jours pour qu’il soit heureux (c’est ce que je pense à l’époque) la vie devient vite insupportable et j’éprouve beaucoup de frustration de ne plus avoir autant de temps à consacrer à mon cheval que pendant mes études. Mais en réalité c’est pas une question de temps, c’est une question de sensations.
Quand je rentre du travail tard le soir je suis raide d’avoir passée la journée au cabinet avec des enfants de deux ans non communicant, à accompagner des familles, à devoir donner mon avis sur des enfants que je ne connaissais pas il y a encore quelques mois. Comment veux-tu qu’après une journée comme ça je sois disposée pour entrer en relation avec mon cheval et passer du bon temps ?
Les sensations n’étaient plus les mêmes. Mais je ne suis pas capable de l’expliquer à l’époque, c’est tellement subtile, c’est difficile de mettre des mots dessus.
Quelque chose à changer dans mon corps, je ne suis plus alignée et mon cheval le ressent. Ca se ressent aussi dans mon équitation. Et je culpabilise. Cercle vicieux. Plutôt que de faire du mal à mon cheval je décide de partir, je ne sais pas pourquoi mais à l’époque je pense vraiment que je suis nocive pour lui, je me vois comme un problème devant être éradiqué de sa vie.
J’ai beaucoup de compassion pour la jeune femme que j’étais à l’époque, j’aurai voulu pouvoir me dire “ton cheval est là pour te guider, reviens dans ton corps, écoute tes sensations, ramène de la douceur”.
Je ne te raconterai pas mon parcours en détails jusqu’à aujourd’hui car ça prendrait des pages mais ce qui est sûr c’est que si ce récit te parle tu es au bon endroit !
Aujourd’hui j’ai envie de rendre aux chevaux ce qu’ils m’ont donné en aidant les cavaliers à mieux se connaître, à mieux prendre soin d’eux pour être de meilleurs personnes avec eux mêmes d’abord puis avec leurs chevaux. Et surtout ramener beaucoup de douceur dans ce monde équestre où nous nous faisons vite juger pour un oui pour un non.
La vie est un processus. Chacun fait comme il peut, à son rythme et avec les outils qu’il a à sa disposition.
Si ça te parle j’ai créer un groupe Facebook : Femmes cheval un groupe dédié au femmes pour nous retrouver, échanger entre nous sur nos réflexions du quotidien. J’aborderai notamment la notion de cycle menstruel et de comment en tenir compte dans le travail avec nos chevaux et l’utiliser comme un outil précieux plutôt que comme une contrainte qui nous bloque dans notre équitation ou notre relation avec notre cheval.
Si ces sujets t’intéressent et que tu te retrouves dans l’énergie que je propose je te mets le lien juste ici : Femme Cheval
Cet espace est un espace intime, pour échanger, s’entraider et collaborer et philosopher.
Si cet espace t’attire et que tu n’es pas cavalière, tu es tout de même la bienvenu. Certaines réflexions sont complètement transposables à la parentalité.
Hâte de t’y retrouver.